Chaque personne traverse la période de deuil différemment :
On parle d'accompagnement, car il ne s'agit pas d'une thérapie, il n'y a pas de baguette magique pour survivre à cette douleur, à ce manque, à ce bouleversement profond.
Il s'agit de vous aider de façon bienveillante, de vous accompagner pour vous éclairer et remettre de la lumière sur votre chemin.
C'est une période à la fois très très longue et assez courte, pleine de retours en arrière de questionnements fondamentaux : " comment vivre sans lui/elle ? " " La douleur s’arrêtera-t-elle un jour ? " "Les autres peuvent ils me comprendre ? " ainsi que ce que l'on n'a pas fait ou pas dit. C'est une période tellement fatigante.
Les étapes du deuil :
Même si cela parait assez artificiel, les étapes du deuil telles que les a énoncées la psychiatre Elizabeth Kübler-Ross, aident certaines personnes dans ce chemin à parcourir.
Le déni : est un mécanisme de défense. Le choc est trop difficile pour le cerveau qui fuit en se concentrant sur d'autres choses en excès : le travail, la lecture, le nettoyage, la consommation d’alcool… Tout ce qui évite de trop penser.
La colère : est une émotion qui sert également à nous protéger et à nous réparer. Cette colère peut-être d'une grande violence dirigée vers les médecins, le psychothérapeute qui est là pour aider, l’entourage, et même vers soi-même.
La résistance : est l’expression de la combativité : ne pas se laisser faire.
La dépression : La prise de conscience de la réalité peut mener à la dépression. C’est une étape importante, car elle précède et mène à l’acceptation.
L’acception : est le signe d’un nouveau départ. Le chagrin est traversé même si le souvenir reste vif. Il est maintenant possible d’avancer.
Il s'agit d'un réel traumatisme:
Dans nos sociétés occidentales, la mort est souvent déniée. Nous n’aimons pas en parler et nous y sommes donc peu préparés.
Nos croyances ainsi que notre vision de la vie elle-même même ne nous aident pas réellement.
Dans les sociétés orientales, la mort est perçue d’une tout autre manière. Le décès des personnes qui nous sont chères nous confronte violemment à cette réalité de la vie que notre société nous aide à fuir.
Souvent, cette période bouleverse la totalité de notre vie présente et future pour le meilleur et parfois pour le pire, car non préparés et non accompagnés, nous errons sur un chemin hanté par une invasion de pensées d'émotions et de sentiments dont nous ne savons que faire.
Souvent, après le décès d'un proche apparait ce que l'on appelle un Trouble Anxieux Généralisé (TAG ) avec son cortège de symptômes difficiles à gérer et qui petit à petit envahit insidieusement Les vies.
Une aide bienveillante et spécialisée en psycho traumatologie est souvent nécessaire pour se comprendre soi-même et comprendre tout ce bouleversement.
Il n'existe pas de baguette magique :
C'est un travail difficile que chacun doit faire à son rythme à sa manière.
Cela ne ramènera pas l'être aimé.
La place que cette personne avait dans votre vie restera vide à jamais. Rien ne la remplacera, vous vivrez avec. Après un certain temps, vous ne pleurerez plus, vous éprouverez même de nouvelles joies et la vie reprendra ses droits riche de tout ce que cette personne aimée vous aura apporté.
La mort de vos proches bouleversera votre vie sans aucun doute, vous serez une nouvelle personne, vous transformerez toute cette douleur insupportable en quelque chose de positif.
N'hésitez pas à vous faire accompagner le chemin sera plus simple et souvent plus rapide.
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